«Comment transformer nos divergences en projet commun pour construire une opposition plus forte et crédible? That is the question! Et c’est cette équation que le groupe parlementaire ‘Alternance, justice et démocratie’ a voulu poser avec tout le monde, sans exclusive, à ces présentes journées parlementaires (…) Sans avoir eu la prétention d’être la panacée aux maux qui minent l’opposition burkinabè, notre groupe parlementaire a cependant eu le mérite de revenir sur un débat pertinent et actuel qui a été ici reconnu par tous, à savoir «S’unir ou périr». D’ailleurs, quelqu’un disait bien à propos: «Faisons l’unité si nous ne voulons pas voir la fin de nos fins». La question de l’unité n’est donc pas une question subjective ou de personne. C’est un impératif pour notre survie collective. C’est pourquoi, le groupe parlementaire ADJ se félicite des débats qui ont été menés sans complaisance pendant les 48 heures, tendant à amener toute la classe politique de l’opposition à faire son autocritique, à reconnaître ses erreurs, à les analyser mais surtout à y apporter des remèdes et des solutions idoines, et pouvoir mener ensemble des actions concrètes avec notre peuple (…). Quelqu’un, au cours de nos journées parlementaires, a dit que l’opposition sera poursuivie pour non assistance à personne en danger si elle ne se lève pas. Quelqu’un d’autre aussi a dit au cours de nos précédentes journées parlementaires, qu’il faut être fou pour être de l’opposition. Mais comme dit le philosophe, le fou est celui qui a tout perdu sauf la raison; et le professeur Augustin Loada nous enseigne que si les dégoûtés quittent la politique, il ne restera plus que les dégoûtants. Notre raison alors toute tracée est de nous «Unir ou Périr». En cela, j’ai espoir que nos recommandations et résolutions adoptées pendant ces journées parlementaires seront pleinement suivies et exécutées (…)». Ainsi parla le président du groupe parlementaire ADJ, Me Bénéwendé Stanislas Sankara. C’était à la clôture des premières journées parlementaires du groupe, tenues à Ouagadougou les 14 et 15 février 2009. Le thème était assez évocateur: «Réflexions autour d’une unité d’action de l’opposition burkinabè». Reste à voir la suite.
Hervé D'AFRICK et Sandra JOLY
lundi 16 mars 2009
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