samedi 9 mai 2009
RESEAUX CONFIDENTIELS: Le Procureur du Faso dans de «sales affaires»?
Le procureur du Faso, près le Tribunal de grande instance de Ouagadougou, Issa Kindo, doit avoir quelques insomnies! Un tract le concernant circule actuellement dans les milieux judiciaires et l’accuse de tous les péchés d’Israël. L’affaire commence à faire grand bruit. Selon les auteurs du document, il aurait trempé dans de «sales affaires» et terni l’image de la Justice. Nous n’entrerons pas dans les détails car le tract, par principe, véhicule de la rumeur et est de surcroit, interdit. En cela, les informations diffusées dans un tel document doivent être prises avec des pincettes. Mais le tract peut aussi comporter certaines vérités véhiculées par des gens tapis dans l’ombre par peur de représailles. Au regard de l’ampleur que prend cette affaire, il serait intéressant que le procureur brise le silence et éclaire l’opinion par rapport à cet «échantillon d’affaires» dans lequel il est cité de bout en bout et qui risque de l’entrainer… dans la boue. Les auteurs du «document explosif» sont décidés à aller loin, très loin. Ils affirment vouloir, par leurs dénonciations, lutter farouchement contre la corruption au sien de l’appareil judiciaire et même au-delà. Et ils entendent faire de grands déballages: «Nous sommes déterminés à donner des informations sur d’autres agents publics, magistrats, policiers, gendarmes, ministres, douaniers et autres pour assainir et aider l’Etat dans sa lutte». Leur première cible a été le Procureur du Faso, Issa Kindo. Ils ont déballé plusieurs affaires qui, selon eux, l’accablent à tout point de vue. Difficile à l’heure actuelle de dire si tout cela est fondé ou pas. Mais comme dit l’adage, «il n’y a pas de fumée sans feu». Les structures de contrôles devraient s’intéresser à ce dossier pour que l’opinion soit située à propos de cette folle rumeur qui porte un terrible coup à l’image de la Justice. Car, à l’heure actuelle, le climat est délétère au sein du Palais de justice de Ouagadougou. La suspicion règne en maître. Et cela n’est pas de nature à permettre un bon exercice du droit. Certaines sources affirment que le Procureur du Faso serait en train de mener sa petite enquête pour savoir ceux qui se cachent derrière le tract. Pourtant, les auteurs du document, tout en l’accablant, disent vouloir «l’aider à avancer et à s’améliorer et, par la même occasion, inviter les autorités judiciaires à prendre leurs responsabilités». «Nous sommes interloqués par le silence complice et coupable du ministre de la Justice qui est informé de tout cela, le silence complice de tous, presse, syndicats de magistrats, société civiles, partis politiques, structures de lutte contre la corruption». Le tract se termine par cette phrase: «Dans les jours à venir, d’autres écrits suivront et vous feront des révélations fracassantes. Il est temps d’agir, sinon il sera trop tard demain». Dans les milieux judiciaires, le document de trois pages circule de robe à robe, de veste à veste, de manteau à manteau. Tout le monde veut le voir, l’avoir et le lire sans se faire voir. Et sans être pris! Les faits relatés dans le document sont très graves. Nous osons croire que les deux parties (les auteurs du tract et le Procureur du Faso) oseront s’expliquer à visage découvert et se soumettre aux exigences du droit… en se présentant à la barre pour que la lumière soit faite. Ils rendront ainsi service à cette Justice de plus en plus décriée par les justiciables!
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En quoi est il mêlé le procureur du faso? pourquoi n'oserai vous pas le devoiler? Si cela est si clair comme vous le dite....
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